L’ombre des arbres dans la rivière embrumée
Meurt comme de la fumée,
Tandis qu’en l’air, parmi les ramures réelles,
Se plaignent les tourterelles.
Le rossignol qui du haut d’une branche
se regarde dedans, croit être tombé dans
la rivière. Il est au sommet d’un chêne
et toutefois il a peur de se noyer.
Combien, ô voyageur, ce paysage blême
Te mira blême toi-même,
Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées
Tes espérances noyées !